GÉRALD GENTA, UNE INTERVIEW HISTORIQUE

 

Imaginez un homme qui aurait dessiné - à lui seul -  la Coccinelle, la E-type, la DS, la Mini, la 911, la DB2, la 300SL Gullwing, la GTO et une centaine de milliers d'autres modèles de voitures...

 

Gérald Genta a créé la Royal Oak, la Nautilus, l'Ingénieur, la Pasha, la Bvlgari-Bvlgari et nombreux sont ceux qui disent, qu'en créant la 222 de Vacheron Constantin, il est aussi le père spirituel de l'Overseas. Il a contribué à la création de la Seamaster et de la Constellation (pratiquement, la majorité des montres sport réussies de notre époque), comme également à au moins 100 000 montres pour la plupart de grandes Maisons Horlogères (Audemars Piguet, Patek Philippe, Vacheron Constantin, Piaget, Chopard, Van Cleef & Arpels, Omega, Chaumet, Corum, Hamilton, Universal, Seiko, jusqu'à sa dernière collaboration avec la Confrérie Horlogère de Mathias Buttet), tout en honorant les commandes spéciales, provenant de membres de familles royales et de collectionneurs dispersés aux quatre coins du monde. Tout cela sans avoir négligé de dessiner la montre la plus vendue de l'époque, une Timex, tirée à 30 000 000 exemplaires !

 

Gérald Genta n'est plus parmi nous depuis exactement un an, mais son esprit créatif de grand artiste demeure présent quasiment sur chaque montre réussie d'aujourd'hui.

 

J'ai la joie de partager avec vous, amis de la montre d'hier et d'aujourd'hui, une interview exclusive de l'homme auquel l'on doit tout.

 

Au cours de cette interview, le grand Maître de l'esthétique horlogère nous raconte (et vous pouvez aussi entendre sa voix, en appuyant sur les touches « cliquez pour écouter » - encore une innovation du veryimportantwatches.com), comme il ne l'avait jamais fait, sa collaboration avec les Maisons Audemars Piguet, Patek Philippe, Omega, Vacheron Constantin, Rolex, Chopard, la naissance de la Royal Oak et de la Nautilus, tandis que parallèlement il partage avec nous son avis sur les tendances d'aujourd'hui, sur ses nombreux imitateurs, sur la montre qu'il aurait aimé avoir dessinée (lui qui a dessiné plus que personne !), sur son rapport avec les collectionneurs et avec les maisons horlogères et aussi ce qu'il pense de Patek Philippe, de Rolex ou de Franck Muller.  Il critique le « langage spécial », comme il le nomme lui-même de ne parler de montres qu'en millimètres de diamètre et il commente la tendance de certains clients prêts à demander une douzaine de tourbillons sur la même montre !...

 

Il nous confie qu'au début de sa carrière il recevait 15CHF (!) pour le dessin de chaque montre et il nous parle avec passion de son amour pour la peinture, du design, de sa carrière et de son rapport personnel avec les montres.

 

Une interview rare qui révèle toutes les valeurs propres à la Haute Horlogerie, celle que l'on aime !

 

Même si on ne parle pas souvent de lui dans le milieu horloger, il reste toujours une source d'inspiration inestimable qui, espérons-le, ne se limitera pas à une copie de ses dessins, mais permettra aux jeunes créateurs de partager avec lui les vraies valeurs qu'il représente, afin d'enrichir ainsi leur créativité et leur esthétique.

 

Dans la section VIP-PEDIA des ARTICLES du veryimportantwatches.com (lexiques personnalisés par les grands protagonistes de la Haute Horlogerie) vous pouvez découvrir les commentaires de Franco Cologni et de Laurent Picciotto sur Gérald Genta.